Laethem Saint Martin et la Maison Van Wassenhove
Constant Permeke (1886 – 1952) a évolué à un point-charnière, un moment de basculement dans la société, avec un pied dans le modernisme et l’autre dans la tradition d’artistes comme Rembrandt, Rubens, Goya et Van Gogh. Souvent décrit comme l’une des figures-clés de l’expressionnisme flamand, il a pourtant pratiqué un art qui dépasse de loin le contexte local. Un art qui trouve un écho dans les mouvements d’avant-garde apparus ici et là en Europe, juste avant, pendant et après la Première Guerre mondiale.
Legs
Le souhait de l’artiste était qu’après sa mort, ses œuvres demeurent rassemblées en un même lieu : sa maison, transformée en musée. Le 16 novembre 1952, soit dix mois à peine après son décès, la famille de l’artiste ouvrait la propriété De Vier Winden (Les Quatre Vents) au public. Quelques années plus tard, la Province de Flandre-Occidentale allait prendre le relais : en 1959-1960, elle faisait l’acquisition du domaine et de toutes les œuvres qui s’y trouvaient, et le Musée provincial Constant Permeke (PMCP) ouvrait ses portes en 1961. Le vœu de l’artiste était ainsi définitivement exaucé. Plus tard, le legs de ses deux filles, Beatty et Thérèse Permeke, est encore venu enrichir la collection.
Collection
La collection du musée Permeke est constituée de plus de 200 œuvres de Constant Permeke : environ 80 tableaux, 60 sculptures et 70 dessins, parmi lesquels ses dessins grandeur nature au fusain.
Déjeuner en groupe au restaurant KLOKKE PUT à Laethem Saint Martin.
L’après-midi nous emmènera à Laethem Saint Martin où nous ferons une promenade guidée accompagnés de Ann De Beir, excellente guide gantoise.
la maison Woning Van Wassenhove
Nous visiterons ensuite, en sa compagnie, la maison Woning Van Wassenhove qui fut conçue et construite par l’architecte Juliaan Lampens entre 1972 et 1974. Le maître d’ouvrage était Albert Van Wassenhove, un professeur célibataire passionné d’art moderne et d’architecture. Lampens lui a construit un bâtiment de béton, de bois et de verre, dans lequel les espaces de vie se confondent : pas de pièces, mais un seul espace ouvert. La massivité du béton est adoucie par la chaleur du bois et le jeu toujours changeant de la lumière entrante. Des formes géométriques simples structurent l’intérieur : l’espace de repos décrit un cercle, la cuisine un triangle et le bureau un carré. Plutôt que se limiter à un jeu de lignes et de formes, cette maison parvient à redéfinir notre expérience de l’habitat.
Un lieu unique, méconnu et fabuleux.
à découvrir absolument (Visite privative).